Journée internationale de la femme en date du 8 Mars

ACTIVITES DE LA JOURNEE DU 08 MARS 2024

Comme partout ailleurs dans le monde ISAMM a organisé le déroulement d’activités du 08 mars de l’an courant par trois conférences, des moments de détente et un partage du repas. Les trois conférenciers sont partis du thème général, à savoir : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

 

La commémoration du 08 mars, focalise son attention sur la célébration de la promotion des droits des droits des femmes et la valorisation de leurs capacités à renforcer. De manière précise, plusieurs défis restent à relever, notamment : l’éradication des violences sexuelles, si pas la baisse de leur taux de croissance (dans le monde comme surtout dans la partie orientale de la République démocratique du Congo) et la négative perception de l’être – femme (être faible, incapable de grande réalisation, sa place fixiste et naturelle c’est la cuisine et la maternité, etc.) en vue d’envisager une société verte et l’accélération de ses droits.

 

CONFERENCES

 

trois panels animés par deux dames et un monsieur.

 

Premier panel : « la femme et la jeune fille face à leurs droits humains pour une société équitable ».

Oratrice : Mme Nouria INAMA

 

 « Que font les femmes et  jeunes filles pour s’affranchir de la discrimination dont elles sont victimes, malgré la reconnaissance des droits et libertés pour tous par les instances mondiales en général et l’Etat Congolais en particuliers au sujet des êtres féminins ? ». Telle est la fondamentale et première question à partir de laquelle, l’oratrice a scruté et analysé aussi bien les défis que la discrimination relatifs aux problèmes des droits et dignité humains.  Des organismes internationaux et l’Etat Congolais, mettent sur pieds, montent des stratégies-actions pour réprimer et sanctionner sévèrement les auteurs et complices des violations des droits des femmes. Au-delà de gigantesques efforts fournis, le constat reste pourtant accablant : l’inégalité et la persistance de la négative perception des droits des femmes sont butées à des majeurs obstacles.

A titre illustratif, dans les zones à conflits  la femme devient une « arme de guerre » ; dans les lieux de travail, sa ré numération est moindre à celle d’hommes ; elle est prise pour objet de plaisir alors qu’elle donne vie et est capable de modification positive si ses droits et libertés sont promus, etc. Du constat et résultats escomptés, l’oratrice se pose une seconde question, à savoir : «comment contribuer à la construction d’une société juste et équitable en matière des droits humains dont la femme et la jeune fille seraient bénéficiaires ? » Pour l’animatrice, répondre à cette question voudrait voir les femmes et les jeunes filles s’activer dans les tous les secteurs de la vie et s’affirmer. Mieux pour elles, de s’impliquer dans les organes décisionnels de la société et y jouer un rôle clé. De cette façon, elles participent à la reconstruction d’une société juste, harmonieuse dans laquelle il fait beau vivre.

Deuxième panel : « la femme et la fille face à la violence sexuelle dans un monde réel et en ligne ».

Oratrice : Madame Sofia MASANGU

La violence sexuelle, est un virus qui ronge la société à l’heure actuelle. Les violences sont selon l’animatrice de deux ordres, à savoir : celles du monde réel qui génèrent de néfastes retombées psychologiques (harcèlement sexuel sous ses multiples facettes, le viol, le mariage précoce et forcé, les mutilations génitales féminines, les avortements provoqués, la stérilisation forcée, etc.) ; et, d’une autre part celles en ligne au travers l’outil informatique (abus de l’identité, de l’intégrité morale et personnalité au moyen de l’intelligence artificielle, de la surveillance de messages téléphoniques, etc.).

Pour appuyer son exposé, l’oratrice l’a illustré par un cas de piratage de compte Facebook.

Troisième panel : « la part de la responsabilité de la femme et de la fille à la protection de l’écologie intégrale pour une société verte ».

Orateur : Monsieur Vincent de Paul MULUNDA

L’orateur perçoit dans l’accélération du rythme, la prise de conscience de la responsabilité de la femme et de la jeune fille à la protection de l’écologie intégrale à la suite de l’Encyclique Laudato si du papa François pour garantir une société verte. La condition sine qua none est la prise de soins de la maison commune qu’est la terre. Voilà pourquoi, toute action posée bonne ou mauvaise a des répercussions sur la responsabilité de l’auteur. Les femmes et les jeunes filles ont l’impérieux devoir de recouvrer l’initiale et fondamentale valeur de leur être par l’implication à transformer le monder et promouvoir leurs droits et libertés.

ECHANGES OU DEBATS

La passion des enseignements a suscité un fructueux échange et débats à ouvertures des nouveaux horizons. Les trois orateurs, à la hauteur de la maitrise de leurs textes ont chacun donné des satisfaisantes réponses aux différents intervenants du jour. Une seule recommandation a été retenue en termes d’exhortation-éveil de conscience et de sensibilisation, notamment : que les femmes et filles s’activent, s’investissent davantage elles-mêmes à la promotion de leurs droits et libertés aux cotés des structures internationales et nationales.

PARTAGE D’UN REPAS FESTIF

Au terme d’une journée nourrie par les conférenciers du jour, un partage du repas en l’honneur de la femme a eu lieu. Puis, chacun a regagné son habitation.