Chaque année, dans le cadre de la pastorale universitaire pour jeunes, est organisé un forum afin d’entretenir ces derniers sur des questions pressantes et actuelles afin de renforcer leur ancrage dans l’Eglise, d’édifier leurs personnes et les rendre utiles au pays.
Les défis étant nombreux, cette année, les jeunes se sont résolus d’être des acteurs de changement chacun dans son environnement direct.
Rappelant l’urgence de leur implication dans la préservation de la nature et le développement durable, ils sont convaincus de s’engager pour édifier
un monde où ils sont appelés à être des solutions. De Laudato si au Fratterli tuti il n’y a qu’un pas.
Du 10 au 13 avril 2022, ce forum a été organisé à Mokambo, une cité frontalière entre la RDC et la ZAMBIE, dans le diocèse de Sakania-Kipushi.
C’est le dimanche10 Avril à 14h00’ que les véhicules commis pour le transport des participants quittent Lubumbashi et s’engagent sur une splendide route réhabilitée par le gouvernement et arrivent à Mokambo entre 17h et 18h.
la perception de ce monde afin d’y travailler pour sa transformation. La Révérende sœur Albertine Cikomb Directrice générale de l’ISAMM, quelques membres du comité de gestion, quelques enseignants et autres collaborateurs ont accepté de faire l’expérience avec ces jeunes, ont été remerciés et encouragés à
continuer dans la même lancée.
Au seuil de la semaine sainte de cette année, les grâces ont été nombreuses pour monter avec le Christ vers sa paques pour que se réalise en chacun ce mystère
de la rédemption. On pouvait le lire sur les visages de chacun.
Ces jours dédiés au forum ont suivi un programme qui s’articulait entre 5h30’ et 22h changeant de La première journée a fait une entrée en la matière
avec un thème sur la vocation. Les orateurs du jour, la révérende Sœur Jeannette ZUENA FMA et Papa Bienvenu ont entretenu les participants sur le
témoignage des vies concrètes et l’appel que chacun pourrait recevoir dans le monde et dans l’Eglise, c’est cela qu’ils ont appelé : la Vocation.
Pour eux, quand on parle de la vocation, il s’agit d’un
L’enthousiasme, la convivialité et la prière sont le climat dans lequel sont accueillis ces derniers par la communauté des sœurs Salésiennes de Mokambo.
Les participants en ont profité pour dire merci à Dieu et aux sœurs pour l’accueil leur réservé.
Au bout du séjour, ils ont redit merci pour le choix du lieu et le don de la vie des sœurs pour se mettre au service de leur encadrement. Ils se sont sentis aimés
et ont réalisé davantage que les sœurs font réellement tout par amour et rien par force.
Oui la maxime de Saint Don Bosco « Il suffit que vous soyez jeune, pour
que je vous aime » est vraie et se vérifie chaque jour.
L’expérience apprend quelque chose de nouveau, l’expérience développe et révolte tout en changeant
• Est-ce que je me connais moi-même, audelà des apparences et de mes sensations ?
• Est-ce que je sais ce qui rend mon cœur
heureux ou triste ?
• Quelles sont mes forces et mes faiblesses ?
• Immédiatement suivent d’autres questions :
• Comment puis-je servir au mieux et être
plus utile au monde et à l’église ?
• Quelle est ma place sur cette terre ?
• Plus d’autres suivent très réalistes :
• Est-ce que j’ai les capacités nécessaires
pour assurer ce service ?
champ large de choix de vie d’où l’enjeu de faire redécouvrir aujourd’hui la signification profonde de ce concept de « vocation » à la lumière de sa source biblique et de la réflexion anthropologique et théologique contemporaine afin de préciser et expliciter son acception d’une manière recevable dans
le contexte actuel.
(Ex 3-4), (Lc 1,26-38) Mais également de faire comprendre la Vocation
au sens large.
Celle-ci, inclut l’appel à la vie, l’appel,à l’amitié avec Dieu, l’appel à la sainteté. Mais il faut aussi le choix de mettre un accent particulier sur la vocation entendue dans le sens précis d’un appel au service missionnaire des autres en rappelant que
la vocation est constitutive de l’être humain qui est fondamentalement un être pour les autres.
Par là il souligne combien la vocation a une dimension d’abord existentielle : je suis une mission sur cette terre, et c’est pour cela que je suis dans le monde. En
prendre conscience et vivre selon sa vocation est une affaire de vie ou de mort ; au sens où la vocation est ce qui me permet de vivre vraiment, pleinement.
Ainsi chacun devrait donc s’arrêter un instant et se demander :
La mission de Don Bosco et de sa famille spirituelle s’insère dans cette vocation à l’apostolat commun aux chrétiens mais répond à un don spirituel, elle est
d’origine charismatique, c’est un Esprit du Père et du Christ ressuscité qui nous envoie. Être à la suite du christ Bon pasteur ; au service de la jeunesse. Pour les
FMA, Nous ne savons pas être seule heureuse sans être avec les jeunes. Nous sommes avec les jeunes, nous prions avec les jeunes.
Pour renchérir cette dynamique de la vocation dans le monde et dans l’Eglise, il a fallu éclairer les jeunes sur un des défis non de moindre importance qui
est présent dans nos milieux de vie académique, professionnelle et sociale.
Il s’agit de la présence des loges mystiques.
Ces mouvements ésotériques hantent nos milieux de vie spécialement celui des
jeunes et il est important d’en connaitre les modes d’adhésion et leurs méthodes d’embrigadement pour définir les voies salvatrices éclairées par l’Evangile et
l’Eglise. Ce thème a été développé par monsieur l’Abbé Gervais Numbi.
Pour l’orateur, les loges mystiques égarent les hommes et les détournent des voies du salut. Faignant d’apporter des avantages matériels, financiers et
ont été conduits à ouvrir l’œil et le bon pour identifier les problèmes de pauvreté qui les menacent tout en les appelant à y apporter des solutions : « Donnez-leur
vous-mêmes à manger »
Monsieur Alain Muyuk a développé un thème en rapport avec l’entrepreneuriat en l’intitulant comme suit : « Jeunes au cœur de l’entrepreneuriat comme
une ébauche d’une solution à la conjoncture actuelle »
Il s’est agi de peindre le tableau de la situation économique et celle en rapport avec l’emploi qui se caractérisent par un taux de chômage très élevé, une
précarité des emplois existants, une faible insertion professionnelle des sortants du système universitaire et d’un faible pouvoir d’achat de ceux qui ont un
emploi. Face à ces défis, il faudrait former les jeunes à l’entrepreneuriat.
honorifiques éphémères, ces organisations ratissent large dans les universités, dans les entreprises, et autres structures.
Promettant un épanouissement à tous égards de tous les membres, cette voie mène plutôt à la perdition qu’au salut, entrainant des conséquences
destructrices des personnes et leurs familles jusqu’au terminus de la mort et la perdition de leurs âmes.
Sur ce, il a exhorté les participants à rester fixé sur Jésus-Christ gage éternel de la vie, seul et unique voie salvatrice.
Une autre voie de perdition se veut être les nouvelles technologies de l’information et de la communication, spécialement les réseaux sociaux, si ceux-ci ne sont utilisés à la lumière des valeurs évangéliques et valeurs
morales.
Monsieur Simplice Rashidi a développé son intervention en cherchant à tirer le meilleur, le bien du danger.
Ainsi, son intervention était intitulée : Les réseaux sociaux : une voie de sainteté ou de perdition ?
Pour lui, ces réseaux mettent tout à la disposition des jeunes, il attire donc leur attention pour que ces derniers en fassent bon usage.
Sans nier l’importance et les multiples avantages que procurent ces instruments
et outils, il a attiré l’attention de ces derniers sur les dangers les plus fréquents qui guettent les utilisateurs.
Face à cette réalité, il convient d’orienter des jeunes vers des activités de travail indépendant et de création des richesses que nous appelons Entrepreneuriat.
Il s’agit de prendre conscience des défis qui sont les nôtres pour s’adapter et surmonter ces obstacles.
Il a fallu armer les jeunes des notions importantes pour vaincre le chômage en ayant des idées qui seront transformées en opportunités d’affaire.
Face aux défis auxquels les jeunes font face il y a celui du manque de capital pour se lancer, les finances sont un énorme blocage ; le défi des compétences clés que les jeunes doivent développer pour pouvoir mener ou faire avancer les choses. Ils devront pour cela savoir prendre des risques, développer des compétences de créativité, d’innovation, de réseautage et de se constituer en chercheurs des solutions pour leur environnement pour créer de la richesse et des emplois, si non à quoi bon accumuler des diplômes si c’est pour qu’ils n’aient aucun impact sur la société.
Il faut se lancer dans la vie, il faut se marier et fonder des familles, mais de quelle manière alors et comment faire pour être dans les règles de la coutume et du droit
congolais ?
Il a été recommandé aux jeunes chrétiens une utilisation saine de ces instruments selon le conseil des saintes écritures (Colossiens 4 :5).
Ainsi les Fake-News, le chronophage, le narcissisme, la cyber violence, le chantage, la diminution de la concentration (temps de prière) sont des dangers
permanents aux utilisateurs s’ils ne développent des mécanismes pour s’en passer
Un chrétien devrait donc appliquer le discernement avant de poser un quelconque acte sur les réseaux sociaux car son image, son honneur sont en jeux ; il
pourrait s’y souiller, porter un jugement, passer plus de temps, tomber dans la diffamation, l’atteinte à la pudeur et enfreindre ainsi la sacralité de l’humanité et
côtoyer des sites indésirables et incompatibles avec sa foi.
Pour ramener les pieds sur les réalités terrestres, ils
C’est ainsi que Mr Michel et Mr Kabala ont aidé les forumistes à intégrer ces notions.
Ici, en guise de tout, retenons que la tradition africaine exigence au jeune homme de verser une dote auprès de sa belle-famille afin que ces deux sujets soient
déclarés mariés tant par les parents que par l’état civil ; en fait ceci est important et constitue une garantie en cas du divorce ou du décès d’un partenaire, on
respectera la procédure et arrangera les choses selon le régime matrimonial choisi.
Les Examens prénuptiaux étant l’ensemble des tests médicaux que les couples passent avant de s’unir, ils testent la compatibilité des chromosomes et des
groupes sanguins pour ne pas fonder des foyers et familles à risque.
Toutes ces notions ont été jugées d’une importance capitale pour les jeunes
Le Mercredi 13 Avril vers 09h, les participants ont quitté Mokambo pour Lubumbashi en faisant un escale dans une communauté des sœurs à Kasumbalesa.
La confiance des parents, la disponibilité des encadreurs, les échanges et l’expérience faite ont laissé une empreint indélébile dans le chef de chacun.
Chacun a eu à rejoindre sa famille avec joie et mission de contaminer les frères et sœurs et autres membres de la famille avec une promesse de refaire l’expérience
prochainement, cette fois en élargissant le nombre des participants.
Comité de rédaction de l’Institut Supérieur des Arts et Métiers Marie Auxiliatrice.