L’institut Supérieur des Arts et Métiers Marie – Auxiliatrice avait célébré , il n’ y a pas longtemps, ces dix ans d’existence dans la sphère scientifique Katangaise et Congolais lors des journées scientifiques. liée à cet effet , Monsieur Gaëtan BUKASA BINENE avait fait une évaluation à mi – parcours de ces dix ans de gloire et de peine sur deux réalités à savoir :
Combien d’étudiants l’ISAMM a- t – il déjà versé sur le marché d’emploi ?
Combien étaient-ils consommés soit par les autres , C’est-à- dire « employés» ou par lui – même , c’est – à – dire s’est fait «employeur» ?
L’enquête avait abouti à un résultat ou un constat qui semblait être amère car l’analyse scientifique des données de cette époque démontrait que dans certaines filières, la consommation était facile; par contre, pour les autres la fonction était inverse.
Ce résultat, était resté une préoccupation majeure pour l’équipe dirigeante de l’ISAMM. Raison pour laquelle, la Direction Générale de l’ISAMM en tant que personne morale et la Révérende sœur Directrice Générale Albertine TSHIKOMB MUJING personne physique a levé l’option de réfléchir davantage sur le blocage d’embauches ou de création d’ entités économiques par nos finalistes en Arts et Métiers.
C’est ca la motivation de nos deux journées scientifiques, dont la préoccupation de la réflexion a été formulée de la manière suivante :
«Durabilité et employabilité des formations techniques en République Démocratique du Congo».
Ramifiées en deux jours , les journées scientifiques portent sur deux axes ayant quatre variables à analyser.
Il s’agit de : science et technologie , marché et emploi animés par 10 conférenciers dont 3 académiciens et 1 décideur, puis 6 entrepreneurs.
Premier jour
Ainsi la journée d’hier , soit le premier jour dont nous avons l’honneur de faire une synthèse, a commencé par la présentation de l’ argumentaire des journées scientifiques avec Monsieur Gaëtan BUKASA qui peint le tableau du phénomène observé sur terrain : la majorité de nos étudiants déversés sur le marché du travail trop faible de suite de manque d’une politique d’emploi , de retraite, de création d’emploi , du système d’accompagnement et d’appui de nos jeunes diplômés par l’Etat et parfois par les institutions de formation.
Aussitôt le problème décrit , comme si c’était dans le domaine du théâtre , le professeur Antoine TSHITENGU monte au perchoir. Il se propose pour de tirer les rideaux et ouvre les journées scientifiques par une conférence inauguration. Il valorise les Instituts supérieurs des Arts et Métiers en termes de pools d’excellence, de bassins d’innovations et de vecteurs de développements durables. La piste de réflexions est lancée ; les perspectives de défis et d’ enjeux de formations qualitatives au sein des Ecoles des Arts et Métiers deviennent des horizons exploitables.
Après lui, arrive la Révérende sœur Directrice Générale de l’ISAMM, Albertine TSHIKOMB MUJING pour son mot d’ouverture des assises. Lors de son allocution magistrale , elle rappelle à l’assistance du jour la question sous examen qui remonte depuis 18ème siècle avec Adam SMITH.
Beaucoup de rencontres scientifiques, furent organisées sur cette question d’emploi. Notre part à nous poursuit-elle, c’est l’apport de notre modeste contribution aux discussions souhaitées fructueuses.
Professeur Antoine TSHITENGU
Professeur des Universités
Mr Gaetan BUKASA
Coordonateur des journées scientifique
CT Soeur TSHIKOMB MUJING Albertine
Cela étant , le premier panel sur science et technologie occupe le podium. Il est modéré par Madame Mignonne MUKADI et porte le sous-thème de : «Formation scientifique et employabilité facile dans un contexte de chômage élevé». Prenant la parole en premier , le professeur Dieu-donné MBAYO a démontré la corrélation entre formation et emploi. Car, l’un d’ objectifs de la formation scientifique est d’offrir un modèle utilitariste aux apprenants.
Le second ,le master Alain MUYUK a réveillé l’attention de l’auditoire presqu’ effrayé par une démonstration qualitative et quantitative dans une formule combinée en démontrant la discordance flagrante entre l’évolution des effectifs des diplômes de l’enseignement supérieur et la croissance des opportunités d’emploi en République Démocratique du Congo. Car, les deux courbes ne se croisent jamais pour offrir un point optimale d’équilibre. S’appuyant sur la théorie du capital de formation technique, il exhorte à l’acquisition de compétences transférables comme chance d’opportunité d’emploi à nos jeunes.
Et le dernier groupe de Monsieur Ghislain BUNGWE pour le compte de l’0ffice National de l’Emploi, s’est apaisenti sur la description de la loi – cadre et/ou organique régit par des textes légaux qui favorisent l’orientation , l’accompagnement , la facilitation et l’obtention d’un emploi.
Le communicateur a reçu une panoplie de réactions dans la salle lui démontrant que par carence de données statistiques fiables sur la demande et l’offre d’emploi , l’Office National de l’Emploi, ONEM en sigle ne joue pas correctement sa mission régalienne lui reconnue par la constitution de la République Démocratique du Congo pour accompagner nos jeunes.
Enfin , le premier panel a fini par un enrichissement de communication au travers les échanges en termes de contributions.
Mr Guyslain BUNG
Représentant de l’Office National de l’Emlpoi (ONEM)
Mr MUYUK Alain
Doctorant en Entrepreuneriat
Prof MBAYO Dieudonné
Professeur Associé
Madame Mignonne MUKADI
Secrétaire à la recherche scientifique
Le premier homme de terrain à prendre la parole est Monsieur Jean – Luc KAHAMBA , Directeur Adjoint de COMUS. Il présente le chômage comme un scandale en République Démocratique du Congo. Il donne une typologie de chômages, notamment : structurel , conjoncturel , géographique des jeunes.
A côté du scandale , il présente six défis à relever pour la probable création d’emplois en République Démocratique du Congo, à savoir : défis du plein emploi , du cadre juridique , du prix du poste de travail , de technologie , des programmes scolaires et de l’homme lui – même en faisant. Aces majeurs défis,il fait allusion aux anti valeurs.
Il finit son intervention par la pensée d’Albert EINSTEIN qui dit : «la folie , c’est faire toujours la même chose et espérer changer les choses »
Le dernier homme de terrain à intervenir pour la journée est Monsieur Hermann NGOY , Directeur Général chez Easy – LIFE SARL. Dans des termes simples, il démontre comment l’innovation est source de création d’emplois et de richesses dans la société actuelle et future.
Mr JEAN LUC KAHAMBA
Directeur Adjoint de COMUS
Mr Hermann NGOY
Directeur Géneral chez EASY – LIFE